Rétrospective Séries 2020

Infidélité à mon sujet de prédilection, aujourd’hui ce sera un article sur les séries télés ou plutôt une rétrospective 2020.

J’ai une confession à vous faire : je suis séries aholic.

Je voulais vous donner des statistiques pour vous montrer l’ampleur des dégâts. Vous ne pourrez pas mesurer l’ampleur de la catastrophe, car je ne suis pas organisée donc pas nombre de séries, d’épisodes, d’heures de visionnage.

Je peux vous dire que j’ai regardé beaucoup de choses. En toute modestie, je vous présente donc mon palmarès 2020

La série dont j’attends le plus la suite : (et non je ne parlerai pas de la casa de papel !) Snowpiercer

Bien sûr, j’attends la casa de papel, mais avant, j’attends la suite de snowpiercer. Série inspirée d’une BD, elle illustre la lutte des classes à travers un train car oui, il ne reste que ce train pour les survivants car le monde a gelé ! Prophétie …

Une intrigue rythmé, des secrets, des rebellions, des trahisons …Bien sur si j’attends la fin c’est qu’il y a un énorme cliffhanger, du style qui vous faire dire NON NON NONNNNN – je veux la suite.

Arrivé de la saison 2  le 26/01 sur Netflix.

La série qui n’aurait pas dû me plaire sur le papier mais … No man’s land

Une quête tel Alice et le lapin blanc : Antoine part sur le front syrien retrouvé sa sœur disparue.on y découvre un regard complexe sur un conflit tout aussi complexe. La narration est dense et le rythme est haletant malgré le sujet.

Tous les personnages présents : les occidentaux, les djihadistes, les combattantes turques ont leurs lignes de morale et on ne tombe jamais de la facilité des gentils et des mauvais.

Les histoires personnelles se mêlent à la grande histoire et définissent les lignes d’un conflit géopolitique dépassant les frontières du pays. Cette série offre un regard sans jugement à travers un mélange de thriller et de Homeland.

La série qui fait mal à la tête : Dark

Une histoire de boucle temporelle en 3 saisons et la série c’est terminé aujourd’hui.

Ça commence comme un thriller avec la disparition d’un enfant de nos jours qui présentera des similitudes avec une autre disparition il y a 33 ans; faisant ressurgir les secrets d’une ville.

Au fil des épisodes on basculera vers des réflexions plus métaphysiques sur le temps ou comme disait Einstein la distinction entre le passé le présent et le futur n’est qu’une illusion tenace. Voici la trame de Dark.

Alors, oui, l’intrigue et la réalisation sont complexes . Oui, quand on va faire pipi on me pause parce que sinon on ne comprend plus rien au retour. Oui un petit schéma ou des analyses de la généalogie des personnages peuvent aider.

Le rapport au temps, l’évolution des personnages dans les boucles, leurs complexités, leurs évolutions voilà ce qui fait la série et d’autres éléments non cités comme la nature, l’ambiance, sont aussi des éléments de cette série.

La série qui prend son temps sans que cela soit mou : I May destroy You

Série produite sous l’ère me too. Une série qui parle de résilience – de reconstruction après un drame : Après avoir été agressée sexuellement la vie d’Arabella, sa vie change de manière irréversible : moment d’introspectio, de remise en perspectives de sa vie

Dans sa narration la série prend son temps, mais sans longueur. Les thèmes : la femme, les relations amoureuses actuelles, la reconstruction, le pardon : on parle de l’intime ou comment on se reconstruit après un drame à notre époque.

Mini série vue par hasard et qui mériterait d’avoir été plus chroniqué : The Gold Digger

Le pitch une femme de 60 ans amoureuse d’un garçon qui a 25 ans de moins.

A partir de là, on découvre les répercussions sur les liens familiaux et leur regard de la société sur ce couple à travers les différents protagonistes.

Beaucoup de nuance dans les personnages : ils sont tous une part sombre et des blessures que l’on découvre au fil des épisodes. J’ai particulièrement aimé la fin qui ne m’apporte pas de réellement réponse à notre principale question : profiteur ou amoureux ?

Mon coup de cœur : Normal people

Les coups de cœur ça ne s’explique pas. On aime et c’est tout. Voici l’élu mon coup de cœur 2020 Normal People Cette série est l’adaptation d’un roman du même nom.

Le pitch on suit la relation compliquée entre Marianne et Connell de leurs années lycée jusqu’à leurs études universitaires au Trinity Collège, à Dublin. Histoire banale, mainte fois mise à l’écran. Où est l’originalité ?

La beauté de cette série réside dans sa réalisation : le jeu des acteurs est magique, il n’y a pas de discours interminable et on comprend par leur regard leur émotion.

La place et la manière de filmer des corps ou le nu n’est ni vulgaire ni impudique.

Les personnages, loin des clichés, sont tous en contradictions.

Série toute en sensibilité, avoir absolument.

Laisser un commentaire